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DROUOT (Le comte Antoine), général fran-

ais , surnommé , par Napoléon , le Sage de la rande armée, né à Nancy, le 11 janvier 1774, jort le 24 mars 1847. Il était 111s d'un boulanger. es parents étaient pauvres, et gagnaient à la aeur de leur front les moyens d'élever une ombreuse famille; il fit ses études au collège e sa ville natale, et se voua avec ardeur à Té- ide des mathématiques. Admis le premier à l'É- )le d'Application de Metz, à la suite d'un brillant xamenqueluifit subir le célèbre de La Place, il î sortit un mois après avec le grade de second iutenant au 1 er régiment d'artillerie à pied , et it envoyé à l'armée du nord ; il assista en cette aalité à la bataille de Fleurus (26 juin 1794), ignée par Jourdan sur le prince d'Orange. A

fameuse retraite de la Trebia (1799), ses ha- ies manœuvres protégèrent une partie de Tar- ée française, retardèrent d'un jour entier la Mirsuite de l'ennemi, et défendirent Tarrière- irdedu général Macdonald. L'année suivante, à irmée du Rhin , Drouot , devenu capitaine , prit irt au combat de Hohenlinden, où l'armée fran- cise commandée par Moreau défit l'armée itrichienne. Membre de la Légion d'Honneur,

5 août 1804, Drouot lit, en qualité de major, trtie d'une expédition navale, et assista à la faille deTrafalgar (21 octobre 1805). En 1808, 'aminé colonel-major de l'artillerie à pied de la irde , il se trouva à l'attaque et à la prise de iadrid. La part glorieuse qu'il prit aux batailles î Wagram (6 juillet 1809) et de la Moskowa > septembre 1812) lui valut la croix d'officier, uis celle de commandeur de la Légion d'Hon- jsur. Son intrépidité au combat de Poserna , à

bataille de Lutzen , où il commandait l'artille- e de la garde, aux. combats de Bischofswerda, de 7urtzen, et à la bataille de Bautzen, où Tar- ée russo-prussienne , commandée par Tempe- hjr Alexandre en personne , fut complètement ïttue , lui valut le grade de général de division ' septembre 1813). Le 16 octobre suivant Drouot ssista au combat de Wachau, et quelques jours lires il écrasa le corps des Bavarois en avant

Hanau. Napoléon, qui avait nommé le gé- sral Drouot baron de l'empire dès 1810, le choi- t pour son aide-de-camp (1813), et lui confia

travail de la garde avec le titre d'aide-major, end an t la campagne de 1814, Drouot s'illustr? bc combats de La Rothière, de Champ-Aubert,

Marmont, de Valjouan ; au défilé de Vaucle, ta une manoeuvre des plus habiles, il foudroie s ennemis , porte la terreur et la mort dans urs rangs , et les force à reculer. La France, au uit de cette campagne, fut étonnée d'apprendre

  • i'elle possédait depuis longtemps le premier

(licier d'artillerie de l'Europe. Après Tabdica- On de Fontainebleau, Drouot, toujours fidèle à \n empereur et au drapeau de la patrie, le

rvit à l'île d'Elbe ; il en fut nommé gouverneur, s'occupa exclusivement d'administrer le pays, orsqu'il connut le projet de l'empereur de re-

NOUV. BIOGR. GÉNÉR. — T. XIV.


tourner en France , il en témoigna hautement sa désapprobation ; néanmoins, il obéit, et débarqua avec Napoléon, le 1 er mars 1815, au golfe de Juan , où il adressa , avec les autres officiers ses compagnons une proclamation à l'armée. Placé à Tavant-garde de l'empereur, le général Drouot marcha vers Paris, et fut nommé pair de France par un décret impérial du 2 juin 1815. D était aux côtés de Napoléon à la funeste ba- taille de Waterloo , et y déploya autant de cou- rage que de sang-froid. Malgré ce désastre, le général Drouot, ne désespérant pas du salut du pays , court au Luxembourg , où les pairs étaient réunis , monte à la tribune , et retrace, dans une magnifique improvisation, les malheurs et les espérances de la patrie. Son langage, calme et plein de noblesse, produisit une profonde im- pression et ranima le courage de l'assemblée. Nommé le jour même commandant de la garde impériale par la commission provisoire qui avait été mise à la tête du gouvernement , Drouot re- garda comme le premier de ses devoirs de se dévouer entièrement à sa patrie, et ne recula de- vant aucun sacrifice pour contribuer à son salut. Dans cette position difficile , sa conduite sage et prudente épargna à la France des malheurs dont les suites eussent été incalculables.

Compris dans l'ordonnance de proscription du 24 juillet 1815, le général Drouot quitta l'ar- mée de la Loire, se rendit à Paris, et se constitua prisonnier. Le 6 avril 1816 il fut traduit devant un conseil de guerre, comme prévenu d'avoir trahi le roi avant le 23 mars, d'avoir attaqué la France à main armée, et de s'être emparé du pouvoir avec violence ; mais il fut déclaré non coupable à la majorité suffisante de trois voix contre quatre. Après son acquittement , Drouot se retira dans sa ville natale , et, dans la crainte de se voir rappelé à l'activité, il refusa la demi- solde et le traitement de disponibilité que Louis XV1H lui fit offrir. Il n'accepta pas non plus la proposition qui lui fut faite par le duc d'Orléans de la place de gouverneur de son fils aine , alors duc de Chartres. Lorsque éclata la révolution de 1830, sa présence au sein de la commission municipale de Nancy et les me- sures qu'il fit prendre contribuèrent efficace- ment au maintien de Tordre , et assurèrent la tranquillité de la ville. Au mois d'août suivant, il fut appelé au commandement des 3 e et 5 e divi- sions militaires ; mais l'état déplorable de sa santé le mit dans l'impossibilité d'accepter ; il refusa également le commandement de l'École Poly- technique et la dignité de pair de France; néan- moins, le roi Louis-Philippe, voulant lui décer- ner au nom du pays une récompense à laquelle il ne pût se soustraire , le nomma , le 8 octobre 1830, grand'croix de la Légion d'Honneur. Mem- bre de l'Académie de Stanislas depuis 1817, et derla Société d'Agriculture de Nancy, qu'il pré- sida même pendant plusieurs années, Drouot participa à leurs travaux aussi activement que le

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DROUOT — DROUYN DE LHUYS


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lui permit sa mauvaise santé. Atteint depuis longtemps d'une cécité complète, et accablé d'in- firmités , le général Drouot s'éteignit lentement , ayant accompli sa soixante- treizième année, Dès son enfance animé d'une piété sincère, il la con* serva pendant tout le cours de sa vie, et pratiqua constamment les devoirs de la religion. Son nom a été donné à une des rues de Nancy, ainsi qu'à une de celles de Paris (l'ancienne rue Grange- Batelière). Bientôt sa statue , œuvre de David (d'Angers) s'élèvera sur la place du débarca- dère du chemin de fer de Paris à Strasbourg, à quelques pas et en face de la modeste maison qu'il habitait depuis 1815. Napoléon se sou- vint de la fidélité de son aide-de-camp , et par son testament il lui légua cent mille francs ; mais par suite de la déduction des legs, Drouot n'en reçut que soixante mille, qui furent entière- ment consacrés au soulagement des malheu- reux. On a de lui : Rapport sur un mémoire de M. Callière , intitulé : Des réserves de blé, par des prêts à l'agriculture au taux le plus modéré; — Rappovt sur une charrue; — Rapport sur les forces motrices qui doivent être appliquées aux charrues avec ou sans avant-train, d'après des expénences faites en 1825, 26 et 27 ; — Rapport sur le Cours de culture et de naturalisation de végétaux de M. A. Thouin;— Rapport sur un ouvrage de M. Ternaux Vaine intitulé : Notice sur V amélioration des troupeaux de moutons en France ; — Rapport sur la balance de M. Ca r res , pour l'achat et la vente des bestiaux destinés à l'engraissement. Ces divers rap- ports ont été insérés dans Le Bon Cultivateur, Journal de la Société d' Agriculture de Nancy, années 1824, 1825, 1827, 1828, et 1831. Ch. Héquet ( de Nancy ).

Henri Le Page.te général Drouot.— Jules Nollet-Fabert, Biographie du général Drouot. — Lacordaire, Éloge du général Drouot; Paris, 1847, in-8°.

DROUOT (Count Antoine), French general, nicknamed by Napoleon, the Sage of reat army, born in Nancy, January 11, 1774, Jort 24 March 1847. He was a baker 111s. es parents were poor, and the earned aeur of their brow afford to raise a shady family; he studied in college e his birthplace, and dedicated himself passionately to TE ide mathematics. Allowed the first to e- ) the Application of Metz, after a brilliant xamenqueluifit undergo the famous La Place it î came a month later with the rank of second iutenant 1 st artillery regiment on foot, it sent to the northern army; he assisted in the aalité at the Battle of Fleurus (June 26, 1794) igneous Jourdan by the Prince of Orange. TO famous retreat of the Trebia (1799), his ha- ies maneuvers defended it a part of Tartary ed French, delayed a whole day Mirsuite the enemy and defended Tarrière- irdedu General Macdonald. The following year, irmée Rhine Drouot, became captain, took irt in battle of Hohenlinden, where the army Francis cise commanded by Moreau defeated the army itrichienne. Member of the Legion of Honor, August 5, 1804, Drouot bed, as a major, trtie a naval expedition, and witnessed the fault Trafalgar (October 21, 1805). In 1808 amino Staff colonel of artillery walk Irde, he found himself in the attack and taking iadrid. The glorious part he took in battles î Wagram (6 July 1809) and of Borodino > September 1812) won him the Officer's Cross, uis that of Commander of the Legion of Hon- JOn. His fearlessness in combat Poserna at Battle of Lutzen, where he commanded the artille- e of custody,. fighting in Bischofswerda, of 7urtzen, and the Battle of Bautzen, when Tartars ed Russo-Prussian commissioned by Tempe- hjr Alexander in person, was completely ïttue, he earned the rank of Major General 'September 1813). On 16 October Drouot ssista combat Wachau, and a few days lire he crushed the body of the Bavarians ahead Hanau. Napoleon, who was named the gen- SRAL Drouot baron of the empire in 1810, the Choiseul t for his aide-de-camp (1813), and gave him Working custody with the title of adjutant, t year end the campaign of 1814, Drouot is illustrated? bc battles of La Rothière, Champ-Aubert, Marmont, of Valjouan; Vaucle the parade, your a maneuver of the cleverest, it crushes s enemies, bringing terror and death in urs ranks, forcing them to retreat. France, in uit of the campaign, was astonished to learn

  • i'elle had long been the first

(licier artillery of Europe. After Tabdica- One of Fontainebleau, Drouot, always faithful to \ n Emperor and the flag of the homeland, rvit to Elba; he was appointed governor, occupied himself exclusively to administer the country, hen the project knew of the Emperor of re- NEW. Biogr. GENER. - T. XIV. shoot in France, he showed his highly disapproval ; Nevertheless, he obeyed, and landed Napoleon, on 1 March 1815, the Gulf of Juan, where he spoke with other officers his companions a proclamation to the army. Tavant placed guard of the Emperor, General Drouot marched to Paris, and was appointed peer France by imperial decree of June 2, 1815. D was to Napoleon's side at the fatal battle size of Waterloo, and are deployed as many colors rage in cold blood. Despite this disaster, General Drouot, not despairing of salvation the country short in Luxembourg, where peers gathered, mounted the platform, and traces, in a beautiful improvisation, the misfortunes and the hopes of the country. His language, quiet and full of nobility, made a deep im- pressure and revived the courage of the meeting. Named the day commander of the guard Imperial by Provisional Committee which had was put at the head of the government, re- Drouot kept as the first of its duties to devote fully to his country, and backed de- Vant no sacrifice to contribute to its salvation. In this difficult position, its wise and prudent spared the misfortunes of France whose consequences would have been incalculable. Included in the order of proscription of 24 July 1815, General Drouot left ar- Mee Loire, went to Paris, and was formed prisoner. On 6 April 1816 he was brought before a council of war, as charged with having betrayed the king before March 23, of attacking France at gunpoint, and standing over the power with violence; but was found not guilty to sufficient majority of three against four. After his acquittal, Drouot retired to his hometown, and in fear of being called to work, he refused the half balance and treatment availability as XV1H Louis offered him. He did not accept non over the proposal that was made to him by the Duke Orleans the governor instead of his eldest son, then Duke of Chartres. When burst the revolution of 1830, its presence in the Municipal Commission of Nancy and me- he did take sures contributed effectively ment to maintain the order and ensured the tranquility of the city. In the following August, he was called to the command of the 3rd and 5th divisions Military sions; but the poor state of his health put it impossible to accept; refused also the command of the École Polytechnique Technical and dignity of peer of France; nevertheless under King Louis-Philippe, wanting him décer- ner in the name of the country to which a reward he could escape, appointed him on October 8 1830 Grand Cross of the Legion of Honor. Member ber of the Academy of Stanislas since 1817, and derla Agricultural Society of Nancy, he pre- AIDS even for several years, Drouot participated in their work as actively as the 26 DROUOT - DROUYN OF LHUYS 8 allowed her ill health. Reached since well in complete blindness, and overwhelmed with in- infirmities, General Drouot died slowly having completed his seventy-third year, soon its lively childhood of sincere piety, he con * serva during the whole course of his life, and practiced constantly duties of religion. Her name was given to one of the streets of Nancy, as well as one of those of Paris (the former street Grange Batelière). Soon his statue, the work of David (Angers) will rise on the place of débarca- siders the Paris railway in Strasbourg a few steps and in front of the modest house he lived since 1815. Napoleon often came the loyalty of his aide-de-camp, and his will he bequeathed him a hundred thousand francs; but following the deduction of legacy do Drouot received sixty thousand, which were fully ment devoted to the relief of unfortunate ous. It was him: a memory Report Mr. Callière, entitled: Reservations wheat by loans to agriculture in the rate more moderate; - Rappovt on a plow; - Report on the driving forces must be applied with or without plows limber, according to made expénences in 1825, 26 and 27; - Report on the Course Culture and naturalization plant Mr. A. Thouin - Report on a book Mr. Vain Ternaux entitled: Notice on V improvement of sheep in La France ; - Report on the balance of Mr. Ca r res, for the buying and selling of cattle for fattening. These various report ports have been included in The Good Farmer, Journal of the Agricultural Society of Nancy, years 1824, 1825, 1827, 1828 and 1831. Ch. Hequet (Nancy). Henri Le Jules Drouot.- Page.te General Nollet-Fabert, Biography of General Drouot. - Lacordaire, the Praise General Drouot; Paris, 1847. 8vo.

  • Héquet, Ch. (de Nancy) (1855), "Drouot", in Hoefer, Ferdinand (ed.), Nouvelle Biographie Générale (in French), vol. 9, Paris, pp. 802–803{{citation}}: CS1 maint: location missing publisher (link)

--PBS (talk) 23:03, 26 January 2016 (UTC)Reply