Commutation
editEn sémantique, on utilise le test de la commutation pour analyser un système linguistique. C'est une technique d'analyse linguistique, comme la permutation, que les linguistes utilisent pour déterminer quelles unités du système, qui est souvent une phrase, font partie des différents niveaux ou sous-systèmes. Par rapport à La Structuration du Système Linguistique[1] par Léon et Bhatt, il explique que ce test démontre la relation paradigmatique entre les unités linguistiques. Donc, le résultat de ce test est la création des paradigmes.
Le Test de Commutation
editOn découvre les membres d'un paradigme en faisant le test de commutation. Le test est compléter en substituant les différents éléments dans le même contexte. Mais, pour éviter un sens agrammatical, les éléments qui sont substitués a besoin de faire partie de la même catégorie de base. Puis, "le locuteur choisit un élément spécifique parmi les membres de cette classe, selon ses besoins communicatifs"[1] (Bhatt & Pierre).
Cette système est utilisée pour analyser les textes ou des autres matériels sémantiques.[2] Dans la première étape on exclut l'élément en question pour qu'on puisse comprendre sa significance. Après, on place les éléments susceptibles de former un paradigme dans le même contexte pour déterminer ce qui peuvent effectivement apparaitre et ce qui seraient exclus. Dans chaque cas, la substitution va changer la signification de l'énoncé, mais il garde le sens grammaticale.
Les paradigmes
editUn paradigme est le terme linguistique qui désigne une classe d'éléments. Les éléments qui font partie du même groupe peut substituer les uns aux autres. Donc, "il renvoie à une classe d'unités qui partagent un rôle commun et qui peuvent apparaitre dans le même contexte linguistique"[1] (Bhatt & Pierre). Alors, pour les éléments d'être capable de former une classe, ou une paradigme, il faut qu'ils soient partie de la même catégorie grammaticale. aUn exemple d'une paradigme commune qu'on utilise très souvent est l'un qui est composé par les terminaisons verbales de l'imparfait[3]; "ais", "ais", "ait", "ions"," iez", et "aient". Ils forment une paradigme car ils peuvent se combiner avec toutes les racines verbales et ces éléments sont aussi en opposition[1] avec l'un et l'autre.
Un exemple
editPour exemple:
- Il mange un pomme.
On peut substituer "Il" avec les pronoms "elle", "nous", "tu" et même avec des noms comme "le garçon", 'l'homme" et aussi avec des autres noms propres. En créant cette liste, une paradigme est formé. Chacun de ces termes changent les implications de la phrase.
Annexes
editRéférences
edit- ^ a b c d Bhatt, P. & Pierre, L. (2009). Structure du Français Moderne. ARMAND COLIN. pp. 19–20. ISBN 9782200246723.
{{cite book}}: CS1 maint: multiple names: authors list (link) - ^ "Commutation test". Wikipedia. 2017-06-17.
- ^ "La formation de l'imparfait | Bescherelle". bescherelle.com (in French). Retrieved 2018-04-16.
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