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Identifier: lesepreuves00ried (find matches)
Title: Les Epreuves De Charlotte
Year: 1902 (1900s)
Authors: Rieder, Charlotte Chabrier
Subjects:
Publisher: Paris : Librairie Hachette et Cie.
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nu mon hon-papa, vous sauriez cjue sa pctite-iille ne peut pas avoir volé. Je sais qui est levoleur, je lai vu. Il est là,... il me regarde,..-mais il se tait, il ne veut rien dire,... il navouepas, et il me laisse accuser toujours,... tou-jours,... sans prendre ma défense.... Oh! monDieu, mon Dieu! « Et la petite fille, épuisée, retomba sur loreil-ler en gémissant et en balbutiant des parolessans suite. LE NOTAIRE, se toumant vers la cousine Hildaet contenant à grand)peine son indignation. « Le docteur est-il venu voir cette enfant au-jourdhui? Que pense-t-il de son état? LA COUSINE HILDA, dun tou plncé. 11 va pouvoir vous le dire lui-même : précisé-ment, je crois que le voici. » La porte souvrit et le docteur Berkow fiten effet son entrée. Il secouait sa chevelure, quiétait énorme, et jetait sous ses gros sourcils desregards daugure; il visait à loriginalité et pre-nait des airs très profonds ou très malins pourdire les choses les plus insignifiantes. En outre.
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Sœur Joséfa sagenouilla au chevet de Charlotte (page 236). ARRIVÉE DU TUTEUR. 263 il avait la dangereuse manie — étonnante chezun médecin — de juger les gens sur les appa-rences, et il exerçait ce jugement, c(uil croyaitinfaillible, à tort et à travers. Stylé par la cousine Hilda et sétant dailleursforgé une opinion de toute pièce sur Charlotte —quil ne connaissait nullement et à laquelle ilnavait jamais adressé la parole — limposantdocteur Berkow répondit à M^ Guêpier, qui luidemandait avec émotion ce quil pensait de lamaladie de Charlotte : « Pour tout autre enfant ce ne serait pasgrave. Mais celle-ci est dune telle nervosité,dune impressionnabilité si maladive que je nepuis encore me prononcer. Cest, à nen pasdouter, une enfant très gâtée, incapable de sup-porter la moindre contrariété!... (Renforçant en-core son air jwofond.) Voilà ce qui arrive quandon nest pas armé pour la lutte!... LE NOTAIRE, regardant le docteur Berkoioavec étonnement. P
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