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Identifier: contesdefees00perr (find matches)
Title: Contes De Fees
Year: 1908 (1900s)
Authors: Perrault, Charles, 1628-1703 Leprince de Beaumont, Madame (Jeanne-Marie), 1711-1780 Aulnoy, Madame d' (Marie-Catherine), 1650 or 51-1705
Subjects: Fairy tales French language
Publisher: Paris : Hachette
Contributing Library: New York Public Library
Digitizing Sponsor: msn
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es étrangers qui venaient admirer cesbelles écuries, cest quau lieu le plus apparentun maître âne étalait de longues et grandesoreilles. Ce nétait pas par fantaisie, mais avecraison, que le roi lui avait donné une place parti-culière et distinguée ; les vertus de ce rare ani-mal méritaient cette distinction, puisque la na-ture lavait formé si extraordinaire, que sa litière,au lieu dêtre malpropre, était couverte tousles matins, avec profusion, de beaux écus au so-leil et de louis dor de toute espèce, quon allaitrecueillir à son réveil Or, comme les vicissitudes de la vie sétendentaussi bien sur les rois que sur les sujets, et quetoujours les biens sont mêlés de quelques maux,le ciel permit que la reine fût tout à coup atta-quée dune âpre maladie, pour laquelle, malgréla science et lhabileté des médecins, on ne puttrouver aucun secours. La désolation fut géné-rale. Le roi, sensible et amoureux, malgré le pro-verbe fameux qui dit que lhymen est le tombeau
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Les vertus de ce rare animal luérilaient cette distinction. (Page 100.) PEAU DÀNE. 103 de lamour, saffligeait sans modération, faisaitdes vœux ardents à tous les temples de sonroyaume, offrait sa vie pour celle dune épouse sichérie ; mais les dieux et les fées étaient invo-qués en vain. La reine, sentant sa dernière heure approcher,dit à son époux qui fondait en larmes : « Trouvez bon, avant que je meure, que jexigeune chose de vous : cest que, s il vous prenaitenvie de vous remarier.... » A ces mots le roi fit des cris pitoyables*, prit lesmains de sa femme, les baigna de pleurs ; et las-surant quil était superflu de lui parler dun se-cond hyménée : « Non, non, dit-il enfin, ma chère reine, parlez-moi plutôt de vous suivre 1 — LÉtat, reprit la reine avec une fermeté quiaugmentait les regrets de ce prince, lÉtat, quidoit exiger des successeurs, voyant que je nevous ai donné quune fille doit vous presser da-voir des fils qui vous ressemblent ; mais je vousdem
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