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Identifier: contesdefees00perr (find matches)
Title: Contes De Fees
Year: 1908 (1900s)
Authors: Perrault, Charles, 1628-1703 Leprince de Beaumont, Madame (Jeanne-Marie), 1711-1780 Aulnoy, Madame d' (Marie-Catherine), 1650 or 51-1705
Subjects: Fairy tales French language
Publisher: Paris : Hachette
Contributing Library: New York Public Library
Digitizing Sponsor: msn
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de ce riche palais sans êtrereconnue par personne. Labsence de linfante causa une grande ru-meur. Le roi, au désespoir, qui avait fait prépa-rer une fête magnifique, était inconsolable. Il fitpartir plus de cent gendarmes et plus de millemousquetaires pour aller à la quête de sa fille ;mais la fée qui la protégeait la rendait invisibleaux plus habiles recherches : ainsi, il fallut biensen consoler. Pendant ce temps, linfante cheminait. Elle allabien loin, bien loin, encore plus loin, et cherchaitpartout une place; mais quoique, par charité, onlui donnât à manger, on la trouvait si crasseuse,que personne nen voulait. Cependant elle entra dans une belle ville, à laporte de laquelle était une métairie dont la fer-mière avait besoin dun souillon pour laver lestorchons et nettoyer les dindons et lauge descochons. Cette femme, voyant cette voyageuse simalpropre, lui proposa dentrer chez elle ; ce quelinfante accepta de grand cœur, tant elle étaitlasse davoir tant marché.
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Cette femme lui proposa dentrerchez elle. (Page 110. PEAU DÂNE. 113 On la mit dans un coin reculé de la cuisine, oùelle fut les premiers jours en butte aux plaisantaries grossières de la valetaille, tant sa peaudâne la rendait sale et dégoûtante. Enfin on syaccoutuma : dailleurs elle était si soigneuse deremplir ses devoirs, que la fermière la prit soussa protection. Elle conduisait les moutons, les faisait parquerau temps où il le fallait ; elle menait les dindonspaître avec une telle intelligence, quil semblaitquelle neût jamais fait autre chose: aussi toutfructifiait sous ses belles mains. Un jour quassise près dune claire fontaine, oùelle déplorait souvent sa triste condition, ellesavisa de sy mirer, leffroyable peau dâne quifaisait sa coiffure et son habillement lépouvanta.Honteuse de cet ajustement, elle se décrassa levisage et les mains, qui devinrent plus blanchesque livoire, et son beau teint reprit sa fraîcheurnaturelle. La joie de se trouver si belle lui
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